Cette nuit-là, je dormis une fois de plus très mal, somnolant plus que je ne dormais. Je fis de nombreux cauchemars, certains plus réels que d’autres.
À mon réveil, j’étais comme étourdie. Je me sentais mal et décidais de rester à la maison après avoir pris ma température.
Bien que je n’eus pas de fièvre, mon état mental ne me permettait pas d’aller en cours ce jour-là.
Après une sieste qui me fit le plus grand bien, je me décidais à m’activer un peu et d’aller remettre ma chambre en état. Je remettais les meubles à leur place, et rangeais le sol, avant de faire mon lit.
Je m’asseyais sur le matelas, la tête lourde comme une enclume.
Sans savoir comment, je m’endormais une fois encore.
Plongée dans un rêve des plus étrange, je me trouvais dans une pièce vide, face à une porte, incapable de bouger.
Je regardais autour de moi, la lumière était aveuglante.
Mes mouvements étaient entravés par quelque chose : une camisole de force.
Levant les yeux, je vis des ombres accrochées aux murs et se déplaçant dans la pièce.
La poignée tourna et la porte s’ouvrit, une femme entra, un carnet et un stylo à la main, me souriant.
Je n’eus pas le temps de la prévenir : le monstre qui se trouvait au dessus de la porte lui arracha la tête de sa bouche puissante.
L’infirmière tomba devant moi, inerte.
Cette fois je ne me réveillerai pas.
Peut-être auraient-ils dû me croire…
FIN


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